L’éducation est l’un des moteurs de la croissance économique et du développement humain. Cette assertion est depuis longtemps reconnue par les experts et organisations internationales. Si les niveaux primaire et secondaire font l’objet d’investissements pour le développement de l’Afrique, l’apport du niveau supérieur à la croissance africaine a longtemps été négligé. Avec la nécessité d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) pour réduire la pauvreté, l’intérêt pour l’enseignement supérieur devient aujourd’hui incontournable pour assurer une croissance inclusive. Ne serait-ce que pour le rattrapage des pays avancés, les pays africains ont besoin d’ingénieurs, de cadres et de chercheurs capables de comprendre et de mettre en œuvre les nouvelles technologies inventées dans les pays développés.
Macky SALL. A dit « Le taux d’accès à l’enseignement supérieur n’est que de 7 % en Afrique, contre 76 % dans les pays occidentaux. Il y a urgence à faciliter cet accès et à renforcer les capacités des universités africaines »
Selon l’OCDE, la région où les taux d’émigration de la population très instruite sont les plus élevés est l’Afrique subsaharienne. Cet exode peut entraîner des coûts considérables pour les pays d’origine : perte de compétences, d’idées et d’innovation, perte d’investissements dans l’éducation et perte de recettes fiscales, et, peut-être plus important encore, perte de services cruciaux dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Dans les pays d’accueil, le « trop-plein de cerveau » peut se traduire par une mauvaise utilisation, puis la dévalorisation, des compétences professionnelles des migrants.
Mais l’émigration fait aussi peser d’autres coûts sur les pays d’origine, avec notamment des effets sociaux à la source d’inégalités régionales, qui mettent à rude épreuve les familles et les rôles dévolus à chaque sexe, qui nuisent aux enfants et à leur scolarité, et qui augmentent la criminalité.
Au Mali en particulier l’accès à une éducation supérieure de qualité est souvent conditionné à l’appartenance à une classe sociale aisée.
Et pour les privilégiés qui on l’opportunité d’acquérir des compétences dans des écoles magrébines ou européenne la majorité font le choix de s’investir dans leur pays d’accueil. Phénomène qui contribue fortement à la fuite des cerveau et qui par conséquent impacte de façon négative le développement du pays.
Fort de ces constats, que le Cluster Digital Africa Virtual Académie étant une école à caractère social 100% e-learning accrédité par la Fédération Des Ecoles Européennes (FEDE) et acteur majeur dans la dématérialisation des formations professionnelle, à décidé de lancé le projet d’Université Virtuelle Européenne au Mali pour l’Afrique.
Cela en vue de délivrer des diplômes européens depuis le Mali et accompagner les professionnels des métiers manuel à se certifier conformément aux normes internationale .